On achève bien les écoliers

« Le livre que les parents doivent lire...un ovni rafraîchissant dans la littérature éducative! »
- le Nouvel Observateur

« L'auteur plaide avec chaleur pour plus d'empathie à l'égard de l' élève »
- Le Monde

71 % des élèves en France sont régulièrement « sujets à de l’irritabilité ».
63 % souffrent de nervosité.
Un sur quatre a mal au ventre ou à la tête une fois par semaine.
40 % se plaignent d’insomnies fréquentes.

Pourquoi la France est-elle le seul pays au monde à décourager ses enfants au nom de ce qu’ils ne sont pas, plutôt qu’à les encourager en vertu de ce qu’ils sont ?

Depuis mon arrivée à Paris en 2002, je suis fasciné par le débat national concernant les travers du système éducatif français. En tant que journaliste anglophone écrivant pour la presse américaine, mon intérêt pour cette question est professionnel, mais aussi personnel : mes deux filles sont scolarisées en France et j’enseigne à Sciences Po, Paris.

J'ai écrit cet essai parce que je suis convaincu que la France passe à côté d'un élément clef pour comprendre ce qui pêche dans son système scolaire. Un élément qui saute aux yeux de tout étranger qui y est confronté: la dictature de la salle de classe. Cette culture peut être résumée en trois mots : « t'es nul ». Une phrase qui résonne comme un leitmotiv en France. Autrefois, on l'entendait beaucoup dans d'autres pays européens, mais en Angleterre, en Allemagne et surtout dans les pays nordiques, la vieille approche éducative basée sur l'humiliation a depuis longtemps été remplacée par une vision plus positive et généreuse qui cherche à encourager plutôt qu'à rabaisser.

Pourquoi la France persiste-t-elle dans cette culture de la négativité ? Les Français eux-mêmes ne réaliseraient-ils donc pas à quel point leurs méthodes d'enseignement peuvent être contre-productives et en décalage avec le reste du monde ?

Je ne m'attends pas à ce que tout le monde soit d'accord avec mes conclusions. Mais en pointant du doigt ce qui apparaît comme une évidence à n'importe quel étranger, j'espère contribuer d'une façon originale à cet éternel débat national.

Vous pouvez lire ici un extrait de mon livre